7 choses que personne ne vous dit sur le Chemin Inca

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Machu Picchu n’a pas besoin d’introduction. Tapez sur Google  » Amérique du Sud  » et les ruines seront probablement la première image qui apparaîtra – et pour cause.

Tous ceux qui y sont allés se souviendront de ce moment inoubliable où vous posez pour la première fois les yeux sur la citadelle inca. Bien que ce soit définitivement un point culminant, et probablement la raison pour laquelle vous vous êtes envolé vers l’Amérique du Sud en premier lieu, il y a tout un tas de choses sur le Chemin Inca que les gens ne parviennent jamais à vous dire.

Il est important de savoir que le chemin n’est pas fait que de lamas et de flûtes de pan mystiques. Ce n’est pas toujours glamour et il y a des parties oubliées du sentier que tous les trekkeurs en herbe devraient connaître. C’est pour cela que nous sommes là. Cet article n’a pas pour but de vous effrayer ou de vous décourager, mais de vous donner les informations nécessaires pour vous préparer et profiter au maximum de votre aventure. Comme on dit, mieux vaut être prévenu que guéri.

Le col de la Femme morte est encore plus raide à la descente

Oui, le redoutable col de la Femme morte. Tout le monde vous parlera de l’effort à fournir, pour se casser les genoux, pour gravir ce sommet infâme. À 4 215 m, c’est le point culminant du Chemin Inca et il est près de 1 800 m plus haut que le Machu Picchu ! Si franchir le col est une fête en soi, tout le monde oublie que ce qui monte doit redescendre. Les marches de la descente sont beaucoup plus raides, et il y a de fortes chances que vous fassiez une dégringolade moins spectaculaire dans les escaliers.

La meilleure stratégie consiste à profiter du temps au sommet pour reprendre votre souffle (vous sentirez l’altitude), vous vider la tête, puis faire la descente en utilisant des bâtons de marche loués pour rester stable. Vous pouvez les obtenir à Cuzco avant de vous lancer sur le sentier. La descente dure environ une heure, mais après cela, vous retrouverez des sentiers de marche confortables.

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Mâcher la coca est une forme d’art

La feuille de coca fait partie de la médecine traditionnelle dans les Andes depuis des siècles. Lorsqu’elle est mâchée, la plante agit comme un stimulant léger et peut conjurer la faim, la soif, la fatigue et certains symptômes du mal de l’altitude. La méthode traditionnelle de mastication de la coca consiste à garder dans la bouche une boule de feuilles imbibée de salive, associée à une substance alcaline (semblable à de la cendre) qui aide à extraire les nutriments des feuilles. Un peu comme une version andine du chewing-gum, il y a des compétitions amicales entre les randonneurs pour voir qui peut mâcher la plus grosse boule de feuilles de coca. Ouvrez l’œil et vous verrez généralement ce qui ressemble à de gros gobstoppers logés dans les joues des porteurs pendant qu’ils marchent.

Ne sous-estimez pas le mal des montagnes

Comme le mal de mer, personne ne s’attend à souffrir de l’altitude jusqu’à ce que cela se produise. Contrairement au mal de mer, le mal de l’altitude est non seulement plus fréquent mais peut être fatal s’il n’est pas traité. De nombreux voyageurs à Cuzco souffriront de symptômes légers, notamment des maux de tête, des nausées, de la fatigue, des vertiges et des vomissements, mais ceux-ci disparaîtront généralement après votre acclimatation (environ 12 à 24 heures après votre arrivée).

Malheureusement, le sentier monte et descend rapidement et l’exercice physique met à rude épreuve la capacité d’adaptation de votre corps. C’est en grande partie la raison pour laquelle le col de la femme morte est un tel défi. Je n’oublierai jamais avoir croisé un malheureux trekkeur qui était porté par son porteur. Il a été frappé par des vertiges extrêmes, des épisodes d’inconscience et de diarrhée. Je doute qu’il se souvienne du sentier pour les vues.

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Certains remèdes indigènes, comme mâcher des feuilles de coca, ont été loués pour leur capacité à minimiser le mal d’altitude. Bien qu’ils puissent être utiles, il est important d’écouter votre corps et d’apprendre à identifier les symptômes. Il peut être dangereux de se surmener ou de ne pas identifier les signes avant-coureurs. Consultez votre médecin avant d’arriver au Pérou et discutez de la possibilité d’utiliser des médicaments contre le mal de l’altitude (et faites-vous injecter la fièvre jaune pendant que vous y êtes !).

Les comprimés contre le mal de l’altitude sont généralement de petites pilules économiques qui voyagent bien. Vous n’aurez peut-être pas besoin de les utiliser, mais il vaut mieux être préparé que d’atteindre le Sun Gate sur le dos de votre porteur.

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Vous obtenez de nombreuses ruines bonus le long du chemin

Tous ceux qui s’inscrivent au traditionnel Chemin Inca savent ce qui les attend au bout du chemin, mais ce sont les fortifications en ruine que l’on croise en chemin qui rendent le sentier magique. Les randonneurs traversent six ruines, des nombreuses terrasses escarpées de Chachabamba à Phuyupatamarca et sa forêt de nuages enchanteresse. Chaque site a sa propre histoire et son propre caractère que vos guides vous expliqueront en cours de route. Les randonneurs peuvent marcher à leur propre rythme, ce qui devrait vous permettre d’explorer chaque ruine à loisir. Les occasions de prendre des photos ne manquent pas non plus, alors n’oubliez pas d’emporter un jeu de piles supplémentaire pour l’appareil photo.

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Il y aura des toilettes de type squat. Elles seront dégueulasses

Les toilettes squat n’ont rien de nouveau, en fait elles sont largement utilisées en Asie et en Amérique du Sud. La différence entre vos toilettes squat standard et celles utilisées dans les hautes Andes est l’absence de nettoyage de routine et d’électricité. Les concierges ne se donnent pas la peine de faire un trek d’une centaine de kilomètres pour les nettoyer, ce qui signifie qu’elles sentent (mal).

Elles sont également dans le noir complet la nuit. Vous devrez soit emporter une torche, soit utiliser la fonction  » torche  » de votre téléphone (il ne faut surtout pas la faire tomber). Les toilettes ne sont pas non plus pourvues de papier hygiénique. Demandez à votre voyagiste s’il vous en fournira ou si vous devrez en acheter avant de commencer. Une petite bouteille de désinfectant pour les mains est également très utile.

6. Gardez vos esprits pour vous

Même avec tous les magazines de voyage sur papier glacé que nous voyons aujourd’hui, la réalité est qu’il y a encore des endroits dans le monde qui sont intrinsèquement risqués à visiter. Les sentiers usés du Machu Picchu, qui sont vulnérables aux glissements de terrain, en sont un exemple.

Le dernier jour, vous vous réveillerez vers 4 heures du matin pour effectuer les derniers kilomètres du sentier. À cette heure matinale, les trekkeurs aux yeux bleus traverseront une section étroite qui longe une falaise, avec une chute abrupte jusqu’au fond de la vallée. La plupart du temps, le chemin sera dégagé, mais parfois il sera marqué d’un ruban orange (signe que quelqu’un est tombé récemment). N’oubliez pas de rester concentré et de ne pas vous laisser distraire en essayant de prendre des photos.

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Posez votre appareil photo. Profitez-en

Cette dernière randonnée matinale amène les trekkeurs à Inti Punku, plus connue sous le nom de Porte du Soleil et entrée officielle du Machu Picchu. Ici, vous serez accueilli par un lever de soleil spectaculaire, les ruines se révélant lentement dans la lumière du matin. C’est une récompense réservée à ceux qui terminent le sentier, car les visiteurs qui arrivent en train doivent attendre après le lever du soleil pour que les services commencent.

Cette exclusivité signifie que le site est complètement vide. Ne vous pressez donc pas. Détendez-vous, prenez quelques photos avec vos nouveaux amis randonneurs, et imprégnez-vous vraiment de ce moment spécial.

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