Héros tragique
Définition du héros tragique
Qu’est-ce qu’un héros tragique ? Voici une définition simple et rapide:
Un héros tragique est un type de personnage dans une tragédie, et est généralement le protagoniste. Les héros tragiques ont généralement des traits héroïques qui leur valent la sympathie du public, mais ils ont aussi des défauts ou font des erreurs qui mènent finalement à leur propre perte. Dans la pièce Roméo et Juliette de Shakespeare, Roméo est un héros tragique. Sa passion amoureuse irréfléchie, qui fait de lui un personnage fascinant, conduit aussi directement à la tragédie de sa mort.
Quelques détails clés supplémentaires sur les héros tragiques :
- L’idée du héros tragique a été définie pour la première fois par le philosophe grec antique Aristote sur la base de son étude du théâtre grec.
- Malgré le terme « héros tragique », il arrive que les héros tragiques ne soient pas vraiment des héros au sens typique du terme – et dans quelques cas, les antagonistes peuvent même être décrits comme des héros tragiques.
Prononciation du héros tragique
Voici comment prononcer héros tragique : tra-jik hee-roh
L’évolution du héros tragique
Les héros tragiques sont l’ingrédient clé qui rend les tragédies, eh bien, tragiques. Cela dit, l’idée des caractéristiques qui font un héros tragique a changé au fil du temps.
Aristote et le héros tragique
Le philosophe grec antique Aristote a été le premier à définir un « héros tragique ». Selon lui, une bonne tragédie doit susciter des sentiments de peur et de pitié chez le public, car il considérait ces deux émotions comme fondamentales pour l’expérience de la catharsis (le processus de libération d’émotions fortes ou refoulées par l’art). Comme le dit Aristote, lorsque le héros tragique rencontre sa perte, « la pitié est suscitée par un malheur non mérité, la peur par le malheur d’un homme comme nous. »
Aristote a strictement défini les caractéristiques qu’un héros tragique doit avoir pour évoquer ces sentiments chez un public. Selon Aristote, un héros tragique doit :
- être vertueux : à l’époque d’Aristote, cela signifiait que le personnage devait être un noble. Cela signifiait également que le personnage devait être à la fois capable et puissant (c’est-à-dire « héroïque »), et aussi se sentir responsable des règles d’honneur et de moralité qui guidaient la culture grecque. Ces traits rendent le héros attrayant et convaincant, et lui permettent de gagner la sympathie du public.
- Etre imparfait : Tout en étant héroïque, le personnage doit aussi avoir une faille tragique (aussi appelée hamartia) ou plus généralement être sujet à l’erreur humaine, et cette faille doit conduire à la chute du personnage. D’une part, ces défauts rendent le personnage « attachant », quelqu’un auquel le public peut s’identifier. Tout aussi important, la faille tragique rend la tragédie plus puissante, car elle signifie que la source de la tragédie est interne au personnage, et non une force extérieure. Dans les tragédies les plus réussies, la faille du héros tragique n’est pas simplement une caractéristique qu’il possède en plus de ses qualités héroïques, mais une caractéristique qui émerge de ses qualités héroïques – par exemple, une quête vertueuse de justice ou de vérité qui mène à de terribles conclusions, ou l’hubris (l’arrogance qui accompagne souvent la grandeur). Dans ce cas, c’est comme si le personnage était voué à la destruction par sa propre nature.
- Subir un revers de fortune : Le personnage doit subir un terrible revers de fortune, du bien au mal. Un tel renversement ne signifie pas simplement une perte d’argent ou de statut. Il signifie que l’œuvre doit se terminer avec le personnage mort ou dans une immense souffrance, et à un degré qui dépasse ce qu’il semble que le personnage méritait.
En résumé : Aristote définissait le héros tragique de manière assez stricte comme un homme de noble naissance aux qualités héroïques dont le destin change à cause d’un défaut ou d’une erreur tragique (émergeant souvent des propres qualités héroïques du personnage) qui entraîne finalement la chute terrible et excessive du héros tragique.
Le héros tragique moderne
Au fil du temps, la définition du héros tragique s’est considérablement assouplie. Elle peut désormais inclure
- des personnages de tous sexes et de toutes classes sociales. Les héros tragiques ne doivent plus être uniquement des nobles, ou uniquement des hommes.
- Des personnages qui ne correspondent pas à la définition conventionnelle d’un héros. Cela pourrait signifier qu’un héros tragique pourrait être une personne ordinaire qui manque de qualités héroïques typiques, ou peut-être même une personne méchante ou ou semi-méchante.
Néanmoins, l’essence d’un héros tragique dans les temps modernes maintient deux aspects clés de l’époque d’Aristote :
- Le héros tragique doit avoir la sympathie du public.
- Le héros tragique doit, malgré ses meilleurs efforts ou intentions, arriver à la ruine à cause d’un défaut tragique dans son propre caractère.
Héros tragique, antihéros et héros byronique
Il y a deux termes qui sont souvent confondus avec le héros tragique : antihéros et héros byronique.
- Antihéros : Un antihéros est un protagoniste qui n’a pas beaucoup des qualités conventionnelles associées aux héros, comme le courage, l’honnêteté et l’intégrité, mais qui a quand même la sympathie du public. Un antihéros peut faire la bonne chose pour la mauvaise raison. Le personnage de Clint Eastwood dans le film western Le bon, la brute et le truand est fondamentalement égoïste. Il creuse des tombes pour trouver de l’or et tue tous ceux qui se mettent en travers de son chemin, c’est donc un méchant. Mais en tant qu’antihéros, il n’est pas complètement pourri : il montre aussi un peu de sympathie pour les soldats mourants dans la guerre sanglante qui se déroule autour de lui, et à la fin du film, il agit avec miséricorde en choisissant de ne pas tuer un homme qui avait auparavant essayé de le tuer. Il fait quelques bonnes choses, mais seulement tant que cela l’arrange – c’est donc un antihéros classique.
- Héros byronique : Un héros byronien est une variante de l’antihéros. Nommé d’après les personnages de la poésie de Lord Byron, le héros byronique est généralement un homme intelligent, émotionnellement sensible, introspectif et cynique. Bien que les héros byroniens aient tendance à être très charismatiques, ce sont des individus profondément imparfaits, qui peuvent faire des choses qui sont généralement considérées comme socialement inacceptables parce qu’ils sont en désaccord avec la société dominante. Un héros byronien a ses propres convictions et ne cède à personne. Bien que cela puisse ne pas être apparent au départ, au fond, le héros byronique est aussi assez égoïste.
Selon la conception moderne du héros tragique, un antihéros et un héros byronique pourraient également être des héros tragiques. Mais pour qu’un héros tragique existe, il doit faire partie d’une tragédie dont l’histoire se termine par la mort ou la ruine. Les antihéros et les héros byroniques peuvent exister dans toutes sortes de genres différents, et pas seulement dans les tragédies. Un antihéros dans un film d’action – par exemple Deadpool, dans le premier film Deadpool – n’est pas un héros tragique car son histoire se termine généralement de manière heureuse. Mais on pourrait soutenir que Macbeth est une sorte d’antihéros (ou du moins un héros initial qui, avec le temps, devient un antihéros), et il est très certainement aussi un héros tragique.
Exemples de héros tragiques
Les héros tragiques dans le théâtre
Le héros tragique est né dans le théâtre grec antique, et on peut encore le voir dans les tragédies contemporaines. Même si la définition s’est élargie depuis la première définition de l’archétype par Aristote, les caractéristiques déterminantes du héros tragique sont restées – par exemple, susciter la sympathie du public et provoquer sa propre chute.
Oedipe en tant que héros tragique dans Oedipus Rex
Le défaut tragique (ou hamartia) le plus courant pour un héros tragique est l’hubris, ou l’orgueil et la confiance en soi excessifs. La pièce tragique Oedipus Rex de Sophocle contient ce qui est peut-être l’exemple le plus connu de la définition du héros tragique d’Aristote – et c’est aussi un bon exemple d’hubris. La pièce est centrée sur le roi Œdipe, qui cherche à débarrasser la ville qu’il dirige d’un terrible fléau. Au début de la pièce, un prophète annonce à Œdipe que la seule façon de bannir la peste est de punir l’homme qui a tué le roi précédent, Laïos. Mais le même prophète rapporte également qu’Œdipe a assassiné son propre père et épousé sa mère. Œdipe refuse de croire la seconde partie de la prophétie – celle qui le concerne – mais il se met néanmoins en quête du meurtrier de Laïos et le punit. Il finit par découvrir que Laïos était son père, qu’il l’avait en fait tué involontairement des années auparavant et que cet événement fatidique l’avait conduit directement à épouser sa propre mère. Par conséquent, Œdipe apprend qu’il est lui-même la cause de la peste, et en réalisant tout cela, il se creuse les yeux de misère (sa femme/mère se tue également).
Odipe possède toutes les caractéristiques importantes d’un héros tragique classique. Tout au long du drame, il essaie de faire ce qui est droit et juste, mais à cause de son défaut tragique (l’hubris), il croit pouvoir éviter le sort qui lui est réservé par le prophète et, par conséquent, il provoque sa propre chute.
Willy Loman comme héros tragique dans Death of a Salesman
Arthur Miller a écrit sa pièce Death of a Salesman avec l’intention de créer une tragédie sur un homme qui n’était pas un homme noble ou puissant, mais plutôt un travailleur ordinaire, un vendeur.
Le protagoniste de Death of a Salesman, Willy Loman, tente désespérément de subvenir aux besoins de sa famille et de maintenir sa fierté. Willy a de grandes attentes pour lui-même et pour ses enfants. Il veut réaliser le rêve américain, ce qui signifie pour lui la prospérité financière, le bonheur et une bonne position sociale. Pourtant, à mesure qu’il vieillit, il doit se battre pour conserver le poste de vendeur itinérant au sein de l’entreprise auquel il s’est consacré pendant des décennies. Entre-temps, les perspectives de ses fils, Biff et Happy, qui semblaient si prometteuses au lycée, se sont également évanouies. Willy ne peut se défaire de son idée du rêve américain, ni de sa conviction qu’il doit, en tant qu’homme américain, être un bon pourvoyeur pour sa famille. En fin de compte, cela l’amène à se considérer comme ayant plus de valeur mort que vivant, et il se suicide pour que sa famille puisse toucher l’argent de l’assurance.
Willy est un héros tragique moderne. C’est une bonne personne qui veut bien faire, mais il est aussi profondément imparfait, et son obsession pour une certaine idée du succès, ainsi que sa détermination à subvenir aux besoins de sa famille, conduisent finalement à sa mort tragique.
Les héros tragiques dans la littérature
Les héros tragiques apparaissent partout dans les œuvres littéraires importantes. Avec le temps, la définition stricte d’Aristote de ce qui fait un héros tragique a changé, mais la capacité fondamentale du héros tragique à susciter la sympathie d’un public est restée.
Jay Gatsby comme héros tragique dans The Great Gatsby
Le protagoniste de F. Scott Fitzgerald, est Jay Gatsby, un jeune et mystérieux millionnaire qui aspire à retrouver une femme qu’il a aimée lorsqu’il était jeune homme avant de partir combattre pendant la Première Guerre mondiale. Cette femme, Daisy, est cependant mariée à un homme nommé Tom Buchanan, issu d’une riche famille de vieux riches. Gatsby organise toute sa vie pour retrouver Daisy : il s’enrichit (par des moyens douteux), il loue une maison située juste en face de la sienne, il organise des fêtes somptueuses dans l’espoir qu’elle vienne. Les deux se retrouvent finalement et entament une liaison, mais celle-ci se termine par un désastre – Gatsby assumant la responsabilité de conduire une voiture que Daisy conduisait en fait lorsqu’elle a accidentellement heurté et tué la maîtresse de Tom (nommée Myrtle), Daisy abandonnant Gatsby et retournant auprès de Tom, et Gatsby se faisant tuer par le mari de Myrtle.
La chute de Gatsby est sa poursuite incessante d’un certain idéal – le rêve américain – et d’une femme spécifique qu’il pense correspondre à ce rêve. Sa détermination aveugle le rend incapable de voir à la fois que Daisy ne correspond pas à cet idéal et que l’idéal lui-même est irréalisable. En conséquence, il se met en danger pour protéger une personne qui ne ferait probablement pas de même en retour. Gatsby n’est pas un héros conventionnel (il est fortement sous-entendu qu’il a gagné son argent grâce au jeu et à d’autres activités de la pègre), mais ses intentions sont pour la plupart nobles : il recherche l’amour et l’épanouissement personnel, et il n’a pas l’intention de blesser qui que ce soit. Ainsi, Gatsby serait une version modernisée du héros tragique d’Aristote – il suscite toujours la sympathie du public – même s’il est une version légèrement plus imparfaite de l’archétype.
Javert comme héros tragique dans Les Misérables de Victor Hugo
Javert est un inspecteur de police, obsédé par la loi et l’ordre, et l’antagoniste principal des Misérables. Le roman contient diverses intrigues secondaires mais suit pour l’essentiel un personnage nommé Jean Valjean, une personne bonne et morale qui ne peut échapper à son passé d’ancien détenu. (Au départ, il va en prison pour avoir volé une miche de pain afin d’aider à nourrir les sept enfants de sa sœur). Après que Valjean s’est échappé de la prison, il change de nom et finit par mener une vie morale et prospère, devenant célèbre pour la façon dont il aide les pauvres.
Javert, connu pour son respect absolu de l’autorité et de la loi, passe de nombreuses années à essayer de retrouver le bagnard évadé et de le ramener en prison. Après que la poursuite de toute une vie de Javert l’ait conduit à Valjean, cependant, Valjean finit par sauver la vie de Javert. Javert, à son tour, se trouve dans l’incapacité d’arrêter l’homme qui lui a fait preuve d’une telle pitié, mais ne peut pas non plus renoncer à sa dévotion à la justice et à la loi. Désespéré, il se suicide. En d’autres termes : La force et la moralité vertueuse de Javert le mènent à sa destruction.
Bien que Javert corresponde au modèle du héros tragique à bien des égards, il est un héros tragique non conventionnel car il est un antagoniste plutôt que le protagoniste du roman (Valjean est le protagoniste). On pourrait alors dire que Javert est une « figure tragique » ou un « personnage tragique » plutôt qu’un « héros tragique », car il n’est pas du tout le « héros » du roman. Il est un exemple utile, cependant, car il montre à quel point l’idée d’un « héros tragique » peut être flexible, et comment les écrivains jouent avec ces idées pour créer de nouvelles sortes de personnages.
Autres exemples de héros tragiques
- Macbeth : Dans la pièce Macbeth de Shakespeare, le personnage principal Macbeth laisse son ambition (et celle de sa femme) le pousser à assassiner son roi afin de réaliser une prophétie et devenir lui-même roi. Macbeth commet son meurtre au début de la pièce, et à partir de là, ses actions deviennent de plus en plus sanglantes, et il devient plus un méchant qu’un héros. Néanmoins, il finit par mourir, avec sa femme également morte, et réalise pleinement le vide de sa vie. Macbeth est un héros tragique, mais la pièce est intéressante dans la mesure où sa faille ou son erreur fatale se produit relativement tôt dans la pièce, et le reste de la pièce montre son déclin dans la tragédie même s’il semble initialement obtenir ce qu’il cherche (le trône).
- Michael Corleone : Le personnage principal des films du Parrain, on peut dire que Michael Corleone connaît un arc tragique au cours des trois films du Parrain. L’ambition et la loyauté familiale le poussent à prendre le contrôle de sa famille mafieuse alors qu’il avait été initialement formé par son père pour « rester clean ». La dévotion de Michael pour sa famille l’amène ensuite à assassiner ses ennemis, à tuer son frère qui l’a trahi et à provoquer indirectement la mort de presque tous ses proches. Il meurt, seul, en pensant à ses amours perdus, un antihéros tragique.
- Okonkwo : dans Things Fall Apart de Chinua Achebe, Okonkwo est un homme de grande force et de grande volonté, et ces traits héroïques le rendent puissant et riche dans sa tribu. Mais sa volonté de toujours paraître fort et puissant le conduit également à aliéner son fils, à rompre la tradition tribale d’une manière qui le conduit à l’exil de la tribu, et à affronter directement les missionnaires blancs d’une manière qui le conduit finalement au suicide. La dévotion d’Okonkwo à la force et au pouvoir mène à sa propre destruction.
- Anakin Skywalker : Les trois films préquel de Star Wars (épisodes I, II et III) peuvent être considérés comme une tentative de faire d’Anakin Skywalker un héros tragique. Anakin est à la fois puissant dans la force et un « élu » prophétisé, mais son ambition et son désir d’ordre et de contrôle l’amènent à abandonner et à tuer des compagnons Jedi, à tuer sa propre femme par inadvertance, à rejoindre le côté obscur de la force et à devenir une sorte d’exécuteur pour l’Empereur. Anakin, en tant que Dark Vador, est seul et rempli d’une telle honte et d’une telle haine de soi qu’il ne voit pas d’autre option que de continuer sur la voie du mal. Cela fait de lui un héros tragique. Cela dit, certains diront que les trois premiers films Star Wars ne sont pas suffisamment bien écrits ou interprétés pour faire véritablement d’Anakin un héros tragique (Anakin bénéficie-t-il vraiment de la sympathie du public étant donné son caractère pleurnichard ?), mais il est clair qu’il était destiné à être un héros tragique.
Quelle est la fonction d’un héros tragique dans la littérature ?
Avant tout, les héros tragiques mettent la tragédie dans les tragédies – c’est la chute du héros tragique qui engage émotionnellement le public ou le lecteur et invoque leur pitié et leur peur. Les écrivains utilisent donc les héros tragiques pour plusieurs des mêmes raisons qu’ils écrivent des tragédies – pour illustrer une énigme morale avec profondeur, émotion et complexité.
À part cela, les héros tragiques remplissent de nombreuses fonctions dans les histoires dans lesquelles ils apparaissent. Leurs défauts tragiques les rendent plus attachants pour un public, notamment par rapport à un héros plus conventionnel, qui pourrait sembler trop parfait pour ressembler réellement à des personnes réelles ou attirer une réponse émotionnelle de la part du public. Aristote pensait qu’en assistant à la chute d’un héros tragique, le public deviendrait plus sage au moment de faire des choix dans sa propre vie. En outre, les héros tragiques peuvent illustrer l’ambiguïté morale, puisqu’un trait apparemment désirable (comme l’innocence ou l’ambition) peut soudainement devenir la plus grande faiblesse d’un personnage, entraînant un grave malheur ou même la mort.
Autres ressources utiles sur le héros tragique
- La page Wikipédia du héros tragique : un aperçu utile qui se concentre principalement sur l’histoire du terme.
- La définition du dictionnaire du héros tragique : une définition brève et basique.
- Les héros tragiques sur YouTube :
- Une explication animée d’une minute sur le héros tragique.
- Est-ce que Macbeth est un héros tragique ? Cette vidéo explique ce qu’est un héros tragique, en utilisant Macbeth comme exemple.
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