Taux de réussite de la vasectomie

Comment une vasectomie échoue-t-elle ?

1.) Rapports sexuels non protégés juste après la vasectomie

Une façon dont ils peuvent échouer est lorsqu’une grossesse se produit après une vasectomie, mais avant que les spermatozoïdes vivants restants en aval du site de la vasectomie soient complètement « évacués » du système. Généralement, il faut 20 à 25 éjaculations (ou 3 mois de temps) pour que les spermatozoïdes vivants en aval soient complètement éliminés des tubes déférents après une vasectomie.

Les rapports sexuels non protégés avant ce point pourraient facilement entraîner des spermatozoïdes éjaculés motiles et une grossesse. Ce type d’échec est facilement évité avec une éducation appropriée du patient concernant la poursuite de l’utilisation d’autres formes de contraception jusqu’à ce que l’éjaculat soit « nettoyé » des spermatozoïdes après la vasectomie.

2.) Échec de la recanalisation

Grossesse après vasectomie

Bien moins fréquentes sont les vasectomies qui échouent en raison de la reconnexion des tubes à spermatozoïdes bloqués d’un ou des deux côtés après la procédure, également appelée échec de la recanalisation. La fréquence de cet échec dépend principalement de la manière dont le blocage a été effectué par le chirurgien au cours de la procédure de vasectomie. N’oubliez pas que les spermatozoïdes ont une queue et se déplacent rapidement ; leur travail consiste à conquérir des territoires inconnus comme l’appareil reproducteur féminin. Lorsqu’ils rencontrent un blocage tel que celui induit par la vasectomie, ils tentent de le pénétrer également. Peu de temps après la vasectomie, le tissu cicatriciel comprenant le blocage est généralement plus mou et peut être plus facilement pénétré par des spermatozoïdes vivants que le même tissu cicatriciel après qu’il se soit réticulé et durci plusieurs mois plus tard. Pendant cette période de susceptibilité, généralement dans les 4 mois suivant l’intervention, les extrémités des canaux déférents ne se reconnectent pas réellement, mais le tissu cicatriciel mou qui les sépare est criblé de nombreux petits « trous » et prend l’aspect d’un « fromage suisse » où les spermatozoïdes l’ont traversé jusqu’à l’autre côté. Ainsi, de nombreux petits passages sont créés par les spermatozoïdes pour contourner l’obstruction. Ce schéma d’échec se présente généralement sous la forme d’un nombre approprié et décroissant de spermatozoïdes dans l’éjaculat après la vasectomie, qui cesse ensuite de diminuer et reste constant, voire augmente. Des techniques telles que l’utilisation de clips chirurgicaux ou de sutures non absorbables, l’éloignement de chaque extrémité des canaux déférents coupés (interposition fasciale) ou la brûlure minutieuse (cautérisation) de l’orifice interne des tubes sont associées aux taux de recanalisation les plus faibles. La combinaison de deux ou plusieurs de ces techniques peut réduire les taux de recanalisation encore plus que l’utilisation d’une seule approche. Dans l’intervention du Dr Turek, le taux de recanalisation est < 1/1500 cas.

3.) Un chirurgien inexpérimenté

Enfin, les vasectomies peuvent aussi échouer en raison d’une mauvaise identification des tubes séminifères pendant l’intervention et d’un défaut de blocage des deux côtés. Les tubes déférents existent dans le scrotum avec d’autres structures, notamment des vaisseaux sanguins et des nerfs. Si l’on choisit de bloquer un autre côté que le canal déférent, les spermatozoïdes resteront dans l’éjaculat. Il en résulte un nombre persistant, et souvent normal, de spermatozoïdes dans l’éjaculat après la vasectomie. Ce problème est plus susceptible de se produire en cas de chirurgie scrotale antérieure susceptible d’obscurcir l’anatomie, y compris la chirurgie pour un testicule non descendu et une inversion de vasectomie antérieure. On peut l’éviter en choisissant un vasectomiste expérimenté (au moins 250 cas) pour effectuer votre procédure.