The Clueless Gardeners – A Garden Blog : Cerise de terre
La nuit dernière, j’ai regardé un demi-pouce de neige tomber en dix minutes. C’était comme si quelqu’un avait allumé l’interrupteur du blizzard, puis l’avait éteint à nouveau.
Je suis un peu soulagé d’avoir mis la terre en sécurité sous sa couverture de neige. Quand je peux voir la terre, j’ai envie de faire pousser des choses. Une telle convoitise au milieu de l’hiver n’est pas pratique et conduit à des commandes de graines et de plantes dangereusement impromptues.
Donc, retour aux souvenirs de la dernière saison de culture.
Cette plante est une manne des dieux. C’est un type de cerise de terre. Plus précisément « clammy ground cherry, a.k.a. Physalis heterophylla ». Le cerisier de terre fait partie de la famille des morelles, c’est-à-dire des tomates, des pommes de terre, des morelles mortelles. . ai-je dit morelle mortelle ? Il est surprenant de constater qu’un grand nombre de nos légumes habituels sont apparentés à la morelle noire (qui est d’ailleurs une mauvaise herbe non indigène par ici). Les plantes de cette famille sont toutes toxiques, à l’exception des parties comestibles des variétés de jardin. (Donc, les amis, ne faites pas de salade avec des feuilles de tomates.)
La cerise de terre glauque est la plus étroitement liée à la tomatille, et comme la tomatille, le fruit est une baie qui pousse à l’intérieur d’une enveloppe papillaire.
Voici à quoi ressemblait la plante début octobre, lorsqu’elle était chargée de fruits.
La plante elle-même ne pousse pas plus haut que le genou. Elle a des feuilles duveteuses ressemblant à des pommes de terre. On ne sait pas si la parcelle dans notre cour a été plantée par un propriétaire précédent, ou si elle s’est portée volontaire.
Ai-je oublié de mentionner que cette plante est indigène ? C’est l’une des rares plantes indigènes dignes d’un jardin potager que j’ai encore rencontrées. *Et* elle est vivace ! Dans cet endroit étroit où les jardiniers écosystémiques et les permaculteurs peuvent s’entendre, cette plante est gagnante.
De peur que je ne surestime l’impressionnisme de cette plante, permettez-moi de souligner les inconvénients. Le gros problème, c’est que la cerise de terre clamy est une plante vivace. Une fois qu’il est planté, il est difficile de s’en débarrasser. Elle se propage à grande échelle, et vous aurez beau l’arracher, elle continuera à surgir, même à des dizaines de mètres de distance. En plus de cela, ce n’est pas le genre de jolie plante que vous voudriez probablement voir parmi vos fleurs voyantes. J’en ai planté quelques-unes dans un parterre de fleurs à l’avant, à titre expérimental, et je suis sûr que je vais les arracher pendant des années. Mais je vais aussi en transplanter dans ma pelouse-prairie, où leur caractère immuable sera un atout.
Enfin, les fruits peuvent être toxiques lorsqu’ils ne sont pas mûrs, il faut donc veiller à ne les consommer que lorsqu’ils sont jaunes.
Mais revenons aux bonnes choses ! Voici ma récolte de fin octobre :
Ai-je mentionné que cette plante est difficile à tuer ? Cette récolte a été faite après un été à arracher des plants de cerises de terre. J’avais supposé que, comme l’année dernière, toute la récolte serait flétrie et pourrie à l’intérieur de leurs enveloppes. J’avais renoncé aux cerises de terre et j’essayais plutôt d’empêcher ces plantes de faire la guerre aux asperges et aux tomates. La récolte ci-dessus provient d’un nombre étonnamment faible de plantes.
Oh, ces fruits me mettent l’eau à la bouche maintenant ! Ils ont une saveur qui se situe quelque part entre la tomate et l’ananas. L’extérieur de la baie jaune est un peu collant au toucher, d’où son nom de « clammy ». Les fruits sont restés frais dans leur enveloppe pendant des semaines après que je les ai cueillis, et en effet, ceux qui n’étaient pas mûrs ont semblé mûrir pendant ce temps.
La rumeur dit que ces baies font une excellente tarte. Mais je ne saurais le dire, car je les ai toutes mangées.
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