Le Guardian passe enfin en revue la Blackout Haunted House : NYCs Premier Waterboarding Experience

Tout le monde aime Blackout !

Il semble si loin le temps où nous étions menottés et jetés dans l’obscurité totale de Blackout Haunted House, la fête de l’épouvante du centre-ville qui comprenait une section entière de waterboarding pour s’amuser. Nos sinus se sont presque entièrement dégagés, et nous avons mis toute l’expérience derrière nous.

Ce n’est pas le cas d’Hermione Hoby du Guardian, qui a posté sa critique sur l’événement de torture et de reconstitution d’Halloween de Manhattan la semaine dernière (malgré le fait que Blackout a fermé début novembre).

Alors, quel était le point de vue britannique sur cette expérience potentiellement traumatisante ? Le Guardian a-t-il fait un commentaire sur les Américains qui sont embarqués dans l’eau pour des sensations fortes ? Pas vraiment :

L’élément de water-boarding est terrifiant, mais c’est aussi le cas de ramper dans de petits tunnels avec des doigts invisibles s’agrippant à vos chevilles, ou d’attendre seul dans l’obscurité que d’autres mains rugueuses vous saisissent….

Ma gorge me fait mal à force de crier, ma vision est brouillée par l’éblouissement de la torche, je suis faible, je tremble et j’ai mal, mais je suis ridiculement fier de m’en être sorti et je suis parcouru par le soulagement et l’exaltation d’être de retour dans le monde normal et bien éclairé du milieu de Manhattan.

Le lendemain, je vis quelque chose d’encore plus étrange que toute la bizarrerie dépravée de ces 25 minutes. C’est la réalisation rampante que j’ai vraiment, vraiment envie d’y retourner et de tout recommencer.

La leçon à retenir : Il n’y a pas que les Américains en manque de sensorialité qui aiment se faire molester par des inconnus tout en vivant certaines des expériences les moins savoureuses d’Abu Ghraib. C’est tout aussi attirant pour les amateurs de sensations fortes outre-Atlantique, ce que nous aurions pu déduire de la rapidité avec laquelle Christopher Hitchens s’est inscrit à une expérience similaire pour Vanity Fair il y a trois ans.